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ça s'est passé il y a 30 ans. Une année de préparation.

Courant juin, le club obtient l'accord de la municipalité pour l'utilisation de toute les salles pendant une bonne trentaine d'heures.

Juillet Août : c'est l'heure des congés. Nous partons en vacances avec le projet en tête "tout le monde réfléchit"

Début septembre: le projet a muri. Avant d'aller plus loin, un essai de la formule sur 3 tours est réalisé au sein du TTP. Ça marche!

Le 20 septembre, Gilles Nouvel et Michel Morin sont reçus par Michel Deniaud, président du CD 44 de tennis de table. Il accueille le projet favorablement. On obtient l'autorisation de démarrer dès la première année au niveau interrégional. Notre ambition n'était que régionale. Un palier est franchi.

Octobre Novembre 1988, on creuse le sujet. On réfléchit. On bâtit un budget. On dresse un bilan des moyens humain et matériel.

Fin Novembre, de nombreux points concernant l'établissement du budget sont résolus. Il reste toutefois du chemin à parcourir. Nous avons notre premier article sur les futures 24 heures dans Ouest France accompagné d'une photo représentant les forces vives du TTP.

En Décembre, les contacts avec les sponsors sont prometteurs mais pas finalisés. L'idée de lancement d'une souscription pour boucler le budget (60000F) est retenue. Et oui dès le départ nous visons haut financièrement. 

Le 9 Janvier 1989: après les vœux coutumiers, la première réunion de cette nouvelle année se termine tard dans la nuit. Tout les problèmes que rencontre l'équipe d'organisation sont passés en revue . L’épreuve nécessite au minimum 30 bénévoles. Le compte est fait des joueurs de leurs épouses, de ...On y arrivera. Les efforts se déploient vers le sponsoring, l'envoi des engagements, le matériel nécessaire, l'intendance. Tout le monde commence à prendre conscience des 24 heures.

Fin Janvier, Le règlement est envoyé à la commission" tournoi régional" Nous obtenons l'accord et les encouragements du responsable pour cette idée originale. Ça fait du bien.

A la mi-mars? ça colle, ça colle. 250 dossiers d'inscription sont mis sous enveloppe à destination de tous les clubs évoluant en D1 et D2 ainsi qu'aux clubs régionaux de la ligue des Pays de Loire et aux clubs nationaux des ligues limitrophes.

Le 23 mars 1989, nous réceptionnons la première inscription. On est heureux. Forcément les autres vont suivre. Une deuxième puis plus rien pendant 3 semaines. L'attente est longue. L’inquiétude pointe. Pendant cette période les 3 équipes de l'organisation (gestion et suivi de l'épreuve, pilotée par Joël Baraud, contrôle et matériel managée par Jojo Augereau, intendance drivée par Alain Merouzeau travaillent leur partition respective.

A la mi-avril nous avons un premier contact avec les médias ( radios locales Télé FR3 ) bof ! Mais bonne nouvelle le facteur ne chôme pas les inscriptions rentrent bien. Quotidiennement le secrétaire (Eric) se hâte d'ouvrir sa boîte aux lettres. Non pas que les factures le passionnent mais les enveloppes à l'adresse du TTP sont tellement attendues. Aujourd'hui pas terrible. Rien, zut! Ouais 3 génial ! dont une de Caen, géant ! Et des commentaires techniques : le courrier du lundi a été posté le samedi donc pas grand chose. Par contre le mardi est bon, les pongistes se sont vus le dimanche et ont envoyé leur inscription le lundi...

Début mai 1989, tout est pratiquement OK. Les réunions se succèdent car nous ne voulons pas nous louper. L'intendant fait son marché, le secrétaire son courrier, les sponsors sponsorisent, le programmeur programme et le président préside.

Le 26 mai on dénombre 30 équipes inscrites. Ouf nous clôturons les inscriptions. Le tirage des 3 premiers tours s'effectue sous la responsabilité de notre juge arbitre Michel Aguesse et en présence de Jean Sourisseau de Ouest France. La dernière main au guide officiel des 24 heures s'achève.

Le 2 juin Joël Baraud et Michel Morin sont sur le grill de Radio France Loire Océan. Ils s'essaient à l'enregistrement d'une interview  Heu. Heu...Heu..coupé ! La diffusion à l'antenne de RFLO se passe malgré tout très bien.

Le 5 juin c'est le tour de radio Alouette. Eric Lenormand est de la partie . Ça se passe chez Joël . C'est toujours aussi dur voire plus n'est ce pas Eric ?

Le 9 juin 1989, vielle du grand jour, tout le monde est à pied d’œuvre. Une grande et longue journée nous attend. Chaque responsable d'équipe coordonne le travail de son groupe. Il faut mettre en place l’hébergement: 30 lits de camps et de vendangeurs dans le court de tennis couvert, installer les raccordements électriques des ordinateurs, de la photocopieuse des réfrigérateurs, du four micro-onde, mettre en place l'horloge Bodet à secondes, installer la sonorisation, les 15 aires de jeu ( soit 15 tables neuves prêtées par le fabricant Martineau, 180 mètres de séparation, 15 tables d'arbitrage avec les marqueurs mis à notre disposition par le CD 44 de TT. Sans oublier le montage à l'extérieur des stands pour la restauration ou seront servis 250 repas et 150 petits déjeuners.

Le 9 juin à 20h30 c'est la formation des opérateurs (trices) chez Joël Baraud.
Le 9 juin 21h, tout est enfin prêt dans la salle. C'est superbe. L'équipe de Jojo Augerau se relayera tout au long de la nuit pour garder un œil sur tout le matériel. Il y en a pour plusieurs "patates" et elles ne sont pas a nous. 
Le 9 juin 21h30 le téléphone sonne chez Eric, c'est l'équipe 13 de Châteaubriant: ils ont un joueur coincé en Grande Bretagne. Viendra viendra pas . Ils nous laisse dans l'expectative, aïe ! Les mecs faites le maximum pour venir.
Le 9 juin 23h30, Eric est encore au téléphone. Cette fois c'est l'équipe de Déols qui nous glisse, une peau de banane, ils ne viendront pas. Eric passe une mauvaise nuit. Dix ans plus tard la pilule n'est toujours pas digérée.

La première c'est demain...
 


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